Je n’aime pas laisser mon appartement sens dessus dessous après une soirée, il faut vraiment que tout soit rangé et nettoyé avant que je me couche.

Je n’aime pas me saisir d’un pot de miel ou de confiture et découvrir qu’il est tout collant, on peut être maniaque dès le petit-déjeuner.

Je n’aime pas les journées qui s’annoncent longues dès le reveil, les jours n’ont décidément pas la même durée psychologique.

Je n’aime pas apprendre une nouvelle après tout le monde, il est toujours plus appréciable d’avoir l’information brute et de se faire sa propre opinion.

Je n’aime pas les cyclistes qui grillent allégement les feux rouges, ils se croient invincibles et au-dessus des lois alors qu’ils ont une attitude dangereuse pour eux et surtout pour les autres.

Je n’aime pas la neige en ville, elle n’a rien du blanc immaculé que l’on voit en montagne et se transforme rapidement en boue immonde.

Je n’aime pas voir s’accumuler les sapins sur les trottoirs à peine les fêtes de fin d’année terminée, cette hécatombe urbaine montre vraiment que la magie de décembre est loin derrière nous.

Je n’aime pas ces moments où mon portable 3G qui m’affiche pourtant une connectivité EDGE tente désespérément d’afficher une simple page Web, s’il n’est pas en mesure de se connecter à Internet pourquoi me faire croire le contraire ?

Je n’aime pas me trouver le matin face à des bouteilles ou des pots de confiture quasiment vides, c’est certainement le syndrome d’une flemmardise toute naturelle (celle de se mettre en quête de nouveaux produits).

Je n’aime pas le personnel des établissements branchés, il est flagrant que la sélection est faite sur des critères physiques plutôt que sur des compétences réelles.