Je n’aime pas le geste du « vapoteur » qui inspire dans son tube électronique; bien qu’étant foncièrement anti-tabac, je préfère de loin celui du fumeur, d’une élégance un peu désuète.

Je n’aime pas le vernis bleu, les piercings ou les tatouages, l’élégance est avant tout une histoire de discrétion.

Je n’aime pas les danses improvisées sur des musiques qui n’ont absolument rien à voir (comme un Tango argentin sur Thriller), le décalage est vraiment trop grand pour que l’on puisse parler de contestation hipster.

Je n’aime pas le pessimisme ambiant qui se répand dans notre société, pour autant mon optimisme ne relève pas de la méthode Coué, c’est une philosophie de vie.

Je n’aime pas les journées de reprise après les vacances, la différence de rythme est un peu trop brutale.

Je n’aime pas les odeurs de cuisine une fois que le repas est prêt, je suis un gros consommateur de bougies parfumées.

Je n’aime pas les arrivistes, l’ambition d’un homme n’est une qualité que lorsqu’elle sert aussi bien l’intérêt collectif que l’intérêt personnel.

Je n’aime pas voir des gens pleurer dans la rue, il est toujours difficile d’être témoin de la tristesse de quelqu’un sans pouvoir le consoler.

Je n’aime pas remettre les chaussures en cuir après 3 semaines avec les doigts de pieds en éventail, le retour à la vie urbaine est rude.

Je n’aime pas le pessimisme, il vaut mieux voir le verre à moitié plein et ne pas se perdre en conjectures, il n’y a aucun intérêt à se pourrir l’existence sans raison.